Dans ce texte de Patrice Flichy, il est question des hackers, des personnes qui était contre le mouvement d’internet comme quelque chose de commercial.
Il pense qu’il y a plusieurs types de communautés issues de la contre culture. Tout d’abord ceux qui ont un projet plus large puis ceux qui recherche la performance technique et enfin ceux qui se mettent au service de projets commerciaux. Un des premiers hackers connus fut

Lee Felsenstein. Il s’occupait du Community Memory qui était un système d’information libre permettant une communication directe entre les différents usagers. Il y a avait dans ce projet une volonté de créer une vraie relation entre l’utilisateur et la machine. Lee Felsenstein pouvait être comparé à la contre-culture hippie et d’ailleurs son projet est devenu un tableau d’affichage avec beaucoup d’annonces et quelques textes venant de cette culture hippie. C’est en 1975 que Lee Felsenstein commença à parler de micro-ordinateurs et de terminal public ou il y aurait toutes les informations nécessaires. Apple s’inspirera de ce projet et le réalisera plus tard.

Un autre informaticien marginal John James lança le CommuniTree qui consistait en construire une communauté grâce aux utilisateurs. Ce projet mourra assez rapidement à cause de la totale liberté d’expression qui était ingérable.
En 1984 sera lancé le Macintosh ainsi que le logiciel Whole Earth Software Catalog pour sélectionner les meilleurs produits informatiques utilisables par les amateurs.

On a beaucoup parlé de la contre-culture hippie dans ces différents projets mais il faut savoir que l’objectif de ces fondateurs n’était pas de recréer les collectivités des années 60 mais de construire un nouvel espace public.

La communauté Well est créée, composée de hackers, écrivains, artistes etc qui assistent à des conférences. Malheureusement on voit quelque peu des débordements au sein de cette communauté, l’interface est devenue une sorte de spectacle