FLOWER POWER Les hippies forment une contre-culture se définissant tout d’abord par le contexte politique de l’époque. Les Etats-Unis sont en pleine guerre du VietNam et les enfants du baby-boom d’après la Seconde Guerre Mondiale refusent cette violence. La guerre est le premier objectif de lutte des hipies. C’est une lutte pacifiste comme le veut leur mouvement. Leurs armes : des « sitting » devant la Maison Blanche ou les fleurs dont ils couvrent les armes des soldats, le « Power Flower ». Ce mouvement pacifiste va être illustré par des chansons telle que I don’t want to be a solider ou Imagine où John Lennon chante « Imagine all the people living life in peace. » Cependant, cette remise en question de la société américaine de l’époque ne s’arrête pas à la lutte pour le pacifisme. Le mouvement hippie critique aussi la toute naissante société de consommation. Dans Money, David Guilmour, auteur interprète de Pink Floyd, grand groupe de l’apogée hippie, scande : « Money get away it’s a crime ». On peut aussi observer sur la pochette d’un de leurs albums, Wish you were here, deux hommes d’affaires se serrant la main : l’un deux s’enflamme. Les hippies se rebellent aussi contre les valeurs de la société américaine de l’époque. A savoir, un refus total de valeur telle que le patriotisme, qui va à l’encontre des leurs. En effet, plusieurs hippies appelés à aller se battre au Vietnam se font reformer, d’anciens combattants prônent la paix, après toutes les horreurs vécues à la guerre. Mais il y a aussi les refus de l’autorité et des valeurs « puritaines » de l’époque. Les hippies se lèvent contre toutes les formes d’autorité : les parents d’abord, la police et la société toute entière. Ils se marginalisent. Encore une fois, David Guilmour chante au nom de tous : « We don’t need no though control ». Ce refus de l’autorité et des valeurs « puritaines » se traduit par une volonté de liberté sexuelle absolue. Le développement des moyens de contraception