Flux Et Stock
D
e multiples acteurs interviennent sur le marché des programmes audiovisuels, tant au niveau de la fabrication que de la commercialisation. Qui sont-ils ? Quels rôles jouent-ils dans la filière de production ?
Définitions
Les programmes audiovisuels sont hétérogènes. Chaque émission est un prototype. Cette production « à façon » répond à la demande spécifique des diffuseurs. Il existe une palette de programmes à la disposition des chaînes pour construire leur grille. Ils se classent en deux grandes catégories : les programmes de flux et les programmes de stock.
Programmes de flux et programmes de stock
Les programmes de flux se diffusent une seule et unique fois.
Après leur passage à l’antenne, ces émissions ne présentent plus d’intérêt : toute leur valeur a été « consumée » en première diffusion. Il s’agit de programmes éphémères. Les émissions de plateau, les informations, les jeux, la météo, le sport et certains magazines relèvent de cette catégorie. Est-il ainsi concevable de rediffuser la météo du jour un mois plus tard ? Les programmes de flux présentent l’avantage, pour les chaînes privées, de pouvoir être interrompus par plusieurs écrans publicitaires.
Les programmes de stock ont, quant à eux, une valeur patrimoniale. À l’issue de leur première diffusion, ils conservent toujours un intérêt pour les téléspectateurs, donc une valeur
économique. Il n’est pas rare de revoir à des années d’intervalle un même documentaire ou une fiction. En d’autres termes, il existe un marché de l’occasion ou marché secondaire pour les programmes de stock. Documentaires, fictions, œuvres d’animation appartiennent à la catégorie des programmes de stock. Afin de mieux s’insérer dans une grille et de trouver plus facilement acquéreur sur le marché international, les programmes de stock répondent souvent à des durées standardisées, contrairement aux programmes de flux. Les principaux formats correspondent à 26 ou 52 minutes, car nombre de