Fonction de poète, Victor Hugo.

Comment dans ce poème d’ouverture Victor Hugo définit-il la fonction du poète ?

Victor Hugo vient ensuite évoquer l’idée que l’âme du poète n’est jamais au repos en qualifiant le terme « âme » présentant une connotation spirituelle à l’adjectif « inquiète ». Le mal être du poète est également évoqué au vers 8 avec la comparaison du cœur aux « gazons des villes ». Ces « gazons des villes » étant qualifié par le participe passé « rongés », en effet le cœur de ce dernier est littéralement piétiné.Au vers 17 le substantif « maître » désignant le poète montre que celui-ci à une mission didactique. Cette idée est poursuivie dans le même vers avec l’évocation du « semeur » qui fait l’objet d’une métaphore in presencia, en effet le poète est assimilé à une personne qui ensemence les esprits, et que les idées qu’il sème germeront plus tard. « ô sage » v41
Dès le début du poème, Hugo interpelle son destinataire, le poète, par l’interjection « ô » qui insiste sur la grandeur de celui-ci, suivi d’une apostrophe. De plus la série d’apostrophe et d’interjections présentent au vers 15à 17 donnent une dimension divine au poète.
Puis à la strophe 2 une impression sombre et fantastique se met en place, notamment par la succession des 3 sensations sensorielles, soit visuelle avec le terme « brumeuses », auditive avec le verbe « entendre » et tactile avec le verbe « heurter ». Notons que le substantif « brumeuse » connote bien cette sensation inquiétante.
Ensuite Hugo vient dévaloriser les différents groupes que comporte l’humanité en lui associant l’image d’un désordre extrême. Puis, par l’utilisation de l’adjectif « souillée » il dévalorise une nouvelle fois le monde des hommes avec une image de saleté. Au vers 7 on remarque la reprise du déterminant possessif « leur » du vers 5 qui renvoie à la société qui est animalisée par le substantif « souffle ». Il dévalorise également cette société par l’adjectif « serviles » qui renvoie à cet état