Fond monetaire
1.
En 2010, trois grands secteurs expliquent la hausse des exportations : les boissons pour plus d’un tiers, les céréales et minoterie pour 25%, les produits laitiers et préparations alimentaires, pour 25% également. Les exportations pour les vins et alcools progressent nettement mieux en valeur qu’en volume. Elles restent en repli par rapport à leur niveau d’avant la crise de 2009. Face au déficit de productions chez nos concurrents, le blé atteint un record d’exportations avec des prix plutôt sages, nous plaçant au premier rang européen. après des mises à l’intervention en 2009, les poudres de lait écrémé et lactosérum progressent fortement, tant en valeur qu’en volume, ainsi que le beurre et les fromages. En 2010, la demande extérieure reprend un niveau plus classique, et tire nos exportations qui ont progresséde9%, pour se situer à 48,1 milliards d’euros. Les importations restent fermes (+4%) pour atteindre40 milliards d’euros. la demande intérieure encore affectée par la crise économique et une parité euro dollar défavorable sur une partie de l’année, ont rendu difficile leur progression à un rythme plus soutenu.
La France demeure grandement compétitive et attractive. Mais pour vraiment lutter à armes égales avec ses multiples concurrent dans ce grand marché globalisé qui est le nôtre actuellement, il lui faut à la fois appliquer une politique de croissance et favorise les investissements. Il lui faut également diversifier ses atouts et faire en sorte de prouver aux pays étrangers qu'un véritable savoir-faire existe en france.
Des entreprise comme EADS, Peugeot Citroën, LVMH, Total, Alcatel, Dassault ou EDF continuent d'être des leaders dans leurs domaine respectifs et se partagent les marchés mondiaux avec leurs concurrents américains, chinois ou japonais.
2.
La crise doit remettre en cause les critères de convergence car pour qu’un Etat membre se mette à l’euro et fasse partie de l’Union économique et monétaire. Une fois dedans,