INTRODUCTION : L’économie sociale et l’économie solidaire sont de plus en plus à l’ordre du jour aussi bien dans les pays du Nord que ceux du Sud surtout suite : -aux séries de crises économiques et à la mise en œuvre des réformes économiques et des programmes d’ajustements structurels (PAS) sous l’égide et les recommandations de la banque mondiale : marginalisation des secteurs sociaux, chômage, émergence du secteur informel, etc … - à la sécheresse devenue « continue » et non périodique et qui est due fort probablement aux conséquences des changements climatiques dans leur ensemble. Dans ce cadre, cette étude appréhendera ce type d’économie au Maroc à travers cette institution qu’est la fondation. Parmi les acteurs de l’économie sociale et solidaire la fondation est l’institution la moins populaire de toute, elle est très couramment confondu avec l’association, et parfois dans certains ouvrages elle ne figure même pas comme acteur de l’économie sociale de plus l’appellation « fondation » n’est pas protégé juridiquement. Néanmoins, la fondation connaît ces dernières années une floraison d’où la nécessité d’apporté quelques précisions sur ce thème En vertu de la définition juridique française, au Maroc on n’en possède pas encore « la fondation est l’acte par le quel une ou plusieurs personnes physiques ou morales décident de l’affectation irrévocable de biens, droit ou ressources à la réalisation d’une œuvre d’intérêt général et à but non lucratif. » Devant ces principes déclarées par toute fondation notamment la fondation Friedrich Ebert, la société civile ainsi que les institutions politiques et économiques se posent souvent la question de savoir pourquoi et comment une fondation internationale comme celle de Friedrich Ebert s’intéresse-elle aux problèmes sociaux économiques et culturels de pays tiers, et parfois dans des points reculés du globe malgré des différences de cultures, traditions, régimes politiques économiques,