FONTAINE
a) Une construction complexe:
→ Organisation des rimes, elles sont tout aussi bien croisée, embrassée, ou suivies → La taille des vers, tout aussi irrégulier. La plupart sont des alexandrins, mais on voit tout de même des octosyllabes
L'organisation des vers et des rimes contribuent a la construction d'un apologue atypique, on peut aussi constater que: → certains vers se suivent, d'autres sont coupés a la moitié ( v.5: S'il y a quelques besoin, tout le corps s'en ressent.)
b) Des personnage différents:
Cette fable se distingue par ses personnage différents des autres fables. → Pas d'animaux ou de plante mais des membres et des organes (v.4: estomac, v.14: mains, v.15: bras, jambes) → Les membres peuvent parler ( v.9: disaient-ils, v.16: dirent) → les membres peuvent prendre des décision (v.14: ainsi dit, ainsi fait)
c) Un plan inhabituel
→ La place de la morale qui se situe ni au début, ni a la fin de la fable mais au milieu → Le plan: introduction, récit, élément de la morale, récit → lecture plus attentif qui permet de constater que cette fable reste un apologue argumentatif comme les autres de La Fontaine
Le plan de cette fable permet de constater que c'est une fable originale.
II- Une fable classique
a) Par sa forme
→ Personnage qui représentent une catégorie de personne (Roi=Estomac et le peuple=Membres) → Récit court ( 18 vers, du v6 au v23) → Amusant et didactique → Une morale
b) Les figures de style
→ Une prosopopée ( faire parler un absent ou un mort) par le personnage de Ménénius « v.33: Ménénius le sut bien dire » → Une mise en abîme «v.10: Nous suons, nous peinons,comme bêtes de sommes.» c) Un roi defendu a travers de Messire Gaster
→ Apologie du pouvoir royal grâce au noms mélioratifs «v24: grandeur.» et «v31: grâces» → Grandeur royale=sujet des verbes de la morale «v25: reçoit et donne», «v28: fait subsister», «v29:enrichit et gage», «v31:maintient, donne paye»,