Foot
Art et propagande de guerre : le « bourrage de crane »
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[pic] à comparer à une vignette de Tardi
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Art d’après-guerre
Apollinaire : calligrammes, 1918 ( à contre-courant
L'adieu du cavalier
Ah Dieu ! que la guerre est jolie Avec ses chants ses longs loisirs Cette bague je l'ai polie Le vent se mêle à vos soupirs
Adieu ! voici le boute-selle Il disparut dans un tournant Et mourut là-bas tandis qu'elle Riait au destin surprenant
Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)
Guerre qu'Apollinaire :
"Ne pleurez donc pas sur les horreurs de la guerre
Avant elle nous n'avions que la surface
De la terre et des mers
Après elle nous aurons les abîmes
Le sous-sol et l'espace aviatique
Maîtres du timon
Après après
Nous prendrons toutes les joies
Des vainqueurs qui se délassent
Femmes Jeux Usines Commerce
Industrie Agriculture Métal
Feu Cristal Vitesse
Voix Regard Tact à part
Et ensemble dans le tact venu de loin
De plus loin encore
De l'Au-delà de cette terre"
Les Joueurs de skat ; Invalides de guerre jouant au skat : par Otto Dix, 1920
( violence et horreur
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Présentation de l'auteur
Otto Dix est un peintre allemand du XXe. Il est né en 1891 à Untermbaus et est mort en 1969 à Singuen.
Dix s’est engagé en 1914 dans une compagnie de mitrailleurs. « Il fallait que je vive ça. Je le voulais… il faut que je vois tout de mes propres yeux… ». Il a combattu pour l’Allemagne lors de la 1ere Guerre Mondiale en France et en Russie. Il reste très marqué par la guerre. Peindre lui sert de thérapie. Il souhaite montrer toute l'horreur de la guerre à travers ses oeuvres. Il réalise environ 600 dessins, gouaches, aquarelles qui sont comme des notes, prises sur le vif ou à l’occasion d’un souvenir qui ressurgit, A cela s’ajoutent des œuvres mûrement travaillées : des toiles comme La tranchée, une série de 50 eaux fortes intitulées Der Krieg