Football africain entre immobilisme et extraversion
Introduction :
Le football en Afrique s’est littéralement transformé importé par la colonisation des pays Africains. Le football africain prend un tournant après la décolonisation afin d’assurer leur développement, les pays africains, viennent à négocier de l’aide extérieur. Les transferts de joueurs à l’étranger génèrent un flux financier important pour ces pays qui ont tout intérêt à ne pas le négliger.
Nous verrons le lien qu’il peut y avoir entre le football et les enjeux politique avant de comprendre le passage de l’endogénisme à l’exogénisme. Enfin nous étudierons les structures de l’extraversion.
I/ le football en Afrique un enjeu politique
A partir des années 50, le processus de décolonisation entraine la naissance de nouvelles fédérations. Il y a une omniprésence de l’état dans le football africain (le poste de président est pris en main par les ministres).
Discours et contrôle idéologique des politiques (ex : si les joueurs n’ont pas de licence, possibilité d’obtenir une carte du parti). Des fédérations africaines ont été suspendues par la FIFA car elles étaient non indépendantes par rapport aux Etats.
Les chefs d’états donnent dorénavant leurs noms à des stades sans pour autant qu’ils ne soient plus de ce monde (appropriation symbolique du plus grand lieu de meeting populaire).
Les ministres des sports sont parfois démis de leurs fonctions en cas de déconvenues de l’équipe nationale de foot (harcèlement téléphonique du ministre des sports du Nigéria à 3 heures du matin).
On constate par la suite, un changement de statut du foot en Afrique depuis une vingtaine d’années notamment par une surmédiatisation de la pratique et une amélioration des moyens de communication et de diffusion (TV satellite).
Une notion fondamentale apparait progressivement : la vedettarisation. Elle consiste à suivre un ou plusieurs modèles de joueurs. Ces modèles sont alors des icônes pour des milliers de jeunes