Cynthia 6/01/15
Sébileau
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Commentaire « Annie » : Français

Guillaume Apollinaire, auteur français du début du XXe siècle, bouleverse la vision traditionnelle de la poésie. Il préfigure les grands bouleversements littéraires et poétiques qui naîtront ensuite comme le surréalisme par exemple. Alcools est un recueil de poèmes écrit en vers libres, sans aucune ponctuation.
Le poème, Annie, daté de 1912, appartient à la section au recueil Alcools. Il raconte alors la connaissance de la jeune Anglaise, Annie Playden, ce fut un amour malheureux. Il montre dans ce poème l'absence de cette Annie.
Comment l'auteur montre-t-il à la fois ses sentiments tout en montrant que la jeune femme du poème est inaccessible ? Tout d'abord, nous verrons dans une première partie la façon d'exprimer au lecteur sa tristesse pour ensuite, voir dans une second partie que l'autre nous fait remarquer cette femme inaccessible.

L'auteur est triste dans son poème lorsqu'il l'évoque. Au premier quatrain, il y a des vers de même longueurs environ. Mais dès qu'il rencontra Annie, la femme du texte, les vers commencent à se différencier par leur taille plus ou moins longues allant de cinq à treize syllabe dans les deux dernières strophes. Le vers impair est considéré comme un vers boiteux, le vers en lui signifie donc l'absence de fluidité de cet amour, son butoir.
De plus, il y a peu de rimes et elles sont généralement pauvres. A la première strophe, les rimes sont moyennes avec deux sons revenant ce qui prouve sa gaieté. Puis, lors de la rencontre de la femme, la solitude règne. Il n'y a qu'une rime moyenne des sons [e] et [l], qui sont des sons assez tristes. Dans la dernière strophe, après le vers 9 « Nous nous regardons », l'homme semble revivre et montre son amour qu'il a pour elle. Les vers sont riches et les rimes sont embrassées. Les