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Problématique : quelle est la portée satirique de cette fable ? Comment LF fait-il « passer » cette satire ? I. Un récit vif et animé
Structure de la fable
Vers 1-13 : présentation de la cour
14-32 : intervention des animaux (ours, singe, renard)
33-36 : moralité explicite A. Procédés d’animation
a. un rythme qui tient le lecteur en éveil vers de différents mètres : présentation avec 2 alexandrins, rythme ample, majesté royale ; ensuite octosyllabes (plus rapide, plus familier, intérêt du lecteur) ; alternance de longueurs de vers : CF commentaire du narrateur, vers 26-27, commentaire ironique, mis en évidence par les octosyllabes au milieu de 2 séries d’alexandrins.
Nombreux enjambements, rejets, contre-rejets ; vers 7 : Avec son sceau ; Cour plénière (9) ; Qui ne fût aïl au prix (24) ; Que sens-tu, (29) ; sans odorat (32).Chaque fois, on a une cassure ds le rythme et certains mots st mis en valeur :
Avec son sceau (7) + Cour plénière (9) : importance du roi et sentiment d’importance qu’il teinet à montrer, à « étaler » (12)
Qui ne fût ail au prix (24) + Que sens-tu ? (29) + Sans odorat (32) : importance de ce que sentent les courtisans, symbolique de ce qu’ils sont prêts à faire en tant que courtisans. Le dernier rejet Sans odorat : c’est la bonne solution, il ne faut pas avoir de pensée personnelle, il faut voir et sentir ce que le monarque veut que l’on voie et sente. b. Alternance de différents types de discours :
Direct : vers 29-30 ; vers 29 : Que sens-tu ? dis-le moi : parle sans déguiser : rythme ternaire, 2 vbs à l’impératif + une question : c’est le roi qui domine le dialogue, l’autre ne peut qu’obéir ou répondre ; contradiction flagrante avec le sans déguiser par lequel le roi tente de montrer sa mansuétude. Discours narrativisé : Le Singe approuva fort cette sévérité (20) ; L’autre aussitôt de s’excuser (30)