1) On remarque grâce au schéma du document 1, qu’il y a un contraste entre l’Est et l’Ouest de l’agglomération lyonnaise. Les populations les plus pauvres sont localisées à l’Est. En effet, celles-ci bénéficient prioritairement de la politique de la ville contrairement aux populations situées dans l’Ouest de l’agglomération lyonnaise. Dans l’Est justement, on voit tout d’abord 28 zones urbaine sensible (où sont situés des grands ensembles et habitats dégradés) contenant les 12 zones de redynamisation urbaine (où habitent moins de 8500 habitants ayant des revenus faible sachant que le chômage est élevé) et les 4 zones franche urbaine (où les aides sont les plus importantes). On en déduit alors que les revenus des ménages sont un facteur de la ségrégation urbaine, c’est un indicateur quantifiable non négligeable avancé en premier lieu dans le document 4. Cependant, il n’y a pas que le revenu qui est facteur de ségrégation urbaine, mais aussi le fait qu’il y est plus ou moins d’étrangers (proportion variable entre 0 et 20,8%), de propriétaires de leur résidence (de 24 à 93,83%), et de chômeurs (2,63 à 23,41%) dans les communes de l’aire urbaine de Lyon. Cet ségrégation urbaine peut s’expliquer par le fait que l’Est lyonnais est composé de communes où se sont installées de nombreuses entreprises industrielles et où ont été construits dans les années 60 des grands ensembles d’habitations à loyers modérés (HLM) où habitent encore aujourd’hui des populations ayant de faibles revenus.
2) On voit bien qu’il existe différents profils sociaux à Lyon. Des caractéristiques sociales font que des agents appartiennent à une catégorie définie. Par exemple, en observant les statistiques de l’Insee, on voit que :- la part des locataires dans le 1er arrondissement de Lyon est supérieure (65%) aux parts de locataires à Vaulx-en-Velin (64%) et à Thurins (29%).
- La part des ménages non imposés dans le 1er arrondissement de Lyon (39%) est inférieure aux parts des ménages non imposés