Francafrique
Un “complexe” ancre dans le temps.
La France a un passé de colonisateur tres chargé en Afrique. En effet, lors de la décolonisation, en 1960, elle a presque tout l’ouest africain. (CARTE) Avec l'indépendance de l'Algérie en 1962, la France perd l'exploitation du pétrole saharien. De Gaulle, pour qui il n'y a pas de grande puissance sans indépendance énergétique, décide donc de se tourner vers les pays de l'ancien Empire Colonial Français en Afrique, qui regorgent de richesses minières et pétrolières. L'exploitation de ces ressources, qui s'effectue sur des cycles longs de 5 à 10 ans entre la découverte des gisements et la mise en service de l'exploitation, requiert dans les pays concernés une authentique stabilité politique si bien qu'est décidée une politique de soutien très active aux dirigeants particulièrement francophiles et dociles de ces pays devenus indépendants. Ainsi, les principales actions de la Francafrique dans ces annees sont:
Économiques : garantir l’accès aux matières premières stratégiques du continent (pétrole, uranium etc.) et offrir des débouchés privilégiés aux multinationales françaises.
Diplomatiques et stratégiques : Maintenir le fragile statut de puissance mondiale acquis par la France après la guerre à travers une cohorte de pays alliés, notamment pour les votes au sein des institutions internationales, mais aussi pour contenir l’expansion « communiste » sur le continent africain et maintenir des bases militaires garantissant les capacités de projection internationale de l’armée française.
Les réseaux “Foccart” et leurs extensions Ces réseaux sont les actions de la france en afrique, dirige par un seul et unique personnage, Jacques Foccart.
Jacques Foccart est né en 1913, d’une mère antillaise, et d’un pere francais. Pendant la 2nde guerre mondiale, il a fait parti de la resistance, et a opere a Londres, dans les services secrets de la France Libre. A la Libération de Paris, Jacques Foccart