Francaid
Etre sexuellement attiré par les enfants est une anomalie. On ne naît pas pédophile : affirmer que c'est génétique est une énormité. Cela résulte d'un blocage pour entrer en relation avec d'autres adultes sur le plan sexuel ou sentimental, du fait d'une absence d'attirance ou d'une inhibition. L'enfant constitue alors un pis-aller qui séduit par sa malléabilité. La plupart des pédophiles le sont terriblement dans leur tête mais ne passeront jamais à l'acte car, pour ce faire, il faut une deuxième anomalie : le déni de l'autre. Les grands prédateurs ne sont pas nombreux. Parmi les 15 000 délinquants sexuels, il y a beaucoup de pères incestueux qui ne relèvent pas du même problème.
La majorité des pédophiles dont la déviance remonte à la jeunesse sont des abstinents. Les prédateurs qui s'attaquent à des enfants inconnus constituent une catégorie très spéciale. A côté des exclusifs qui n'éprouvent aucune attirance pour les adultes, les non-exclusifs, homos ou hétéros, qui ont une préférence pour des très jeunes, agissent par séduction, rapports affectueux, ambigus,
La pédophilie appartient à la catégorie des troubles de la personnalité. Ces gens ne sont ni fous ni banalement névrosés, ce sont des sujets impulsifs, présentant des troubles du caractère, immaturité, égocentrisme
Peut-on évaluer la dangerosité des pédophiles ?
En l'état actuel des connaissances et des échelles d'évaluation, il n'y a pas d'éléments scientifiques suffisamment probants pour répondre à cette question. Les pédophiles les plus dangereux sont souvent les plus habiles. Tous les pédophiles ne sont pas dangereux. 80 % arrêtent après la première sanction, 10 % à 20 % récidivent.
Créer des hôpitaux-prisons ?
Interner les pédophiles dangereux dans des hopitaux-prisons n'est pas envisageable. L'hôpital qui le ferait ne survivrait pas, le personnel démissionnerait.
Les traitements chimiques sont-ils efficaces ?
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