FRANCAIS PORTRAIT
J’inspirais, la fraîcheur qui embrassait ma peau, seule au milieu du réveil de cette nature, une silhouette découpa l’horizon. Qui osait de la sorte troubler mes pensées apaisées ?
Une silhouette fantôme surgit de nulle part, je plissais les yeux pour décrypter ce mystère, ce corps dans l’horizon bougeait lentement avec grâce comme un danseur qui entre en scène.
Pas un bruit, le temps était suspendu, les rayons du soleil éblouissaient cette créature qui avançait, ses cheveux or telle une crinière sauvage ondoyaient entre ciel et épaules dénudées.
100 mètres peut-être nous séparaient, son corps long et fin, avait des mouvements félins comme pour hypnotiser sa proie, ses vêtements étaient collés sur sa peau épousant des formes attirantes. Nous étions deux dans ce bout de parc, lui, elle, je ne savais pas…
75 mètres, je me tapotais les joues, un sourire sembla faire bouger ce visage d’une pâleur excessive comme de la neige, maquillage coloré comme un arc en ciel il y avait une certaine provocation dans ces couleurs printanières ou voyageur d’un autre monde, vampire, lèvres rouges sang, commissures amicales ou prédateur sorcier.
Cette beauté irréelle s'approchait d'un pas délicat, 60 mètres, cet être devant moi, homme, femme, illusion, il semblait ne pas toucher terre, étais-je fatiguée ou entrain de rêver, des papillons aux milles couleurs s’envolèrent , il tendit ses longs bras qui semblaient vouloir toucher le ciel, miracle ou mirage, battements d’ailes multicolores au milieu de ses mains, longues et squelettiques, qui avaient de longs ongles ,cette magnificience manipulait ma raison.
50 mètres, ses vêtements comme des oiseaux migrateurs quittèrent les rives de