Léa MISTRE – 1.4

A l’hôpital.
Elle est maintenant allongée dans cette pièce sur cette table de carton qui a nombreuses fois été restaurée. Où plusieurs comme elle, y sont passés à travers laissant pleins de bleus sur le sol congelé. Son cœur fatigué se fait remarquer en battant sur sa peau verte frigorifiée, avec une lenteur particulière, celle de la fin car même le bout de ses orteils bat.
Cette fameuse table, à qui on avait rajouté des rallonges lors de sa dernière restauration, car trop petite elle était pour les personnes qui nous quittaient. Ils avaient bien fait de la rallonger cette table car le corps de Rosa s’étirer, s’agrandissait, s’allongeait au fil du temps. Ce satané fil qui était très court et durant lequel je devais aider cette femme à restait avec nous. C’était à moi de jouer, je lui plongeais cette seringue de chocolat noir pour lui donnait de la force et qu’elle ne sache pas ce qui était de son cas. Le produit se propageait dans l’ensemble de ce qui lui servait de corps, cela prenait du temps car il était de plus en plus long. Ses bras verts mesuraient deux mètres.
De plus en plus lourde je doute que la table ne tienne le coup. Ce cou qui fait dès à présent cinquante centimètres. Puis son cœur comme cette table a fini par craquer. Elle se retrouva à même le sol congelé, avec le cœur éclaté qu’on pouvait voir car sa peau devenait rouge. Elle avait laissait les bleus s’imprimer dans le carrelage blanc.
Je regardé cette Rosa, désespérément décédé il y a quelques instants. Comment annoncer la nouvelle ? Je me disais. Mais Anaé rentra dans la pièce vit sa tante au sol, avec cette taille démesurée et se mit à en rire ! Elle riait avec force que même les autres infirmiers venaient jusqu’à nous pour la consoler. Elle riait, riait tout en regardant sa tante. Son visage se décomposé au fur et à mesure elle commençait par ne plus avoir de nez, puis de bouche, d’oreilles, d’œil et de sourcils ainsi que de couleur elle était toute blanche… Puis elle