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Les États Généraux
Les États Généraux se réunirent à Versailles le 5 mai 1789.
Dès le début, les députés élus par le Tiers Etats déclarèrent qu'il fallait supprimer la royauté absolue et faire une constitution. Mais le roi, soutenu par la plupart des députés du Clergé et de la Noblesse, refusa. Alors, le 20 juin 1789, les députés du Tiers État jurèrent de ne pas se séparer avant d'avoir transformé le gouvernement de la France : ce fut le serment du Jeu de Paume.
Le député du Tiers État qui joua à ce moment le principal rôle fut un député provençal, Mirabeau. Il répondit un jour à un ministre, qui voulait faire sortir les députés d'une salle où ils s'étaient réunis malgré l'ordre du roi : "Nous ne sortirons d'ici que par la force des baïonnettes."
Le roi finalement céda. Il permit aux députés de faire une constitution. Les États Généraux prirent le nom d'Assemblée constituante.
Le Tribunal révolutionnaire a été un tribunal d'exception, institué par la convention, le 10 mars 1793 sous le nom de tribunal criminel extraordinaire, puis dénommé révolutionnaire par décret du 29 octobre 1793. Contraire aux principes de 1789 ,cette institution, considérée par ses auteurs comme essentiellement temporaire, fut réclamée impérieusement par plusieurs sections, lorsqu'arrivèrent de Belgique les premières mauvaises nouvelles, que certaines intentions commencèrent à être suspectées, et que les bons citoyens purent redouter le renouvellement des massacres de septembre. Formé d'un jury, d'un accusateur public et de deux substituts, tous nommés par la Convention. Il jugeait sans appel ni recours en cassation.

La conciergerie
Palais royal, tribunal révolutionnaire et prison ayant servit de dernière demeure à Marie-Antoinette et Robespierre, la Conciergerie a résisté à l’épreuve du temps. Elle représente avec la Sainte-Chapelle, le dernier vestige d’un immense palais royal médiéval installé sur l’Ile de la Cité : une pièce