Emile Zola a vu le jours à Paris en avril 1840 d'un père ingénieur italien, et d'une mère française. La famille doit surmonter la disparition du père alors que le petit Emile, fils unique, n'a que sept ans. Cet événement fait partie des faits marquants de la biographie de Zola. Il grandit à Aix-en-Provence où il a pour camarade Paul Cézanne au collège. C'est grâce à cette amitié avec le peintre qu'Emile Zola aura la chance de rencontrer d'autres illustres noms de la peinture comme Monet, Sisley, Pissarro, ou bien encore Manet. Émile Zola rentre au lycée Saint-Louis à Paris où il échoue par deux fois au baccalauréat... à cause de l'épreuve de français ! Désireux d'obtenir son indépendance financière, il trouve un emplois de manutentionnaire à la librairie Hachette. La période Hachette sera une période charnière dans la biographie de Zola. C'est là qu'il va développer son goût des lettres. En quelques mois, Emile Zola devient chef de la publicité et noue des relations avec les grands noms de l'édition. À partir de 1863, la biographie de Zola nous apprend qu'il collabore régulièrement aux rubriques littéraires de différents journaux.

Après la guerre de 1870, il devient journaliste parlementaire. C’est le 22 juillet 1872, par la signature du contrat qui le lie à l’éditeur Georges Charpentier, que commence véritablement sa carrière littéraire, qu’il mène de front avec le journalisme auquel il ne renonce pas. Zola ne cache pas le but de cette carrière de romancier : l'argent. Il souhaite en effet par son talent gagner de l'argent pour rendre sa dignité à sa mère, en lien avec l'élément le plus marquant de sa biographie, la mort de son père. Précurseur, Emile Zola sera le chef de file d'un nouveau courant littéraire introduit par Claude Bernard, le naturalisme. Le naturalisme s'étend peu à peu dans toute l'Europe.».
Peu à peu ses romans lui valent l’amitié d’écrivains comme Flaubert, les frères Goncourt, Daudet et Tourgueniev. Il tient aussi à préciser la