Francais
Comme attire l'opposition entre le monde extérieur empreint de chaleur (poudreux, brûle), de souffrance (saigne), négatif vu le singulier «pied» avec ses ampoules ensanglantées sur lesquelles se focalise l'attention du vagabond et une «Auberge fraîche, gaie»,
De la première lecture de ce poème se dégage un apparent réalisme dû à l'organisation des éléments de la description, au jeu des couleurs, à la présence et au choix des propriétaires ainsi qu'à l'importance donnée à la nourriture.En effet, la description est conduite de telle façon, qu'elle suit le mouvement naturel de l'approche du poète vers cette auberge. Le mouvement se fait d*e l'extérieur vers l'intérieur; après l'enseigne, vient la salle, puis la marmite et enfin l'horloge. En outre, l'auberge se détache dans la campagne environnante, elle apparaît déjà comme un havre de paix. Les termes au bord du grand chemin nous le montrent bien et l'enjambement du vers 1 au vers 2 met en valeur l'effet de surprise de cette apparition. Nous avons donc là la description réaliste d'un lieu accueillant. Le réalisme de la description est également rendu par le réalisme des sensations et nous pouvons noter à cet égard, l'importance accordée aux couleurs. Dès le vers 1, l'auberge est décrite à travers des couleurs: Murs blancs, toit rouge, au vers 4, la couleur bleu est associée au terme de vin, et nous voyons très nettement dès ce premier quatrain, se dessiner sous nos yeux un tableau post-impressionniste aux couleurs chatoyantes. Verlaine souligne l'importance de ces couleurs à travers l'emploi de syntagmes nominaux: Murs blancs, toit rouge, Vin bleu. La présence des