Sur le roman : L'attrape cœur
De Jérôme David Salinger

A1nalyse courte de ce roman : Un roman de résignation et d'enfermement

C'est un roman qui fait un tabac au près des fils-à-papa ado et new-yorkais des années 40, car le héros (Holden Caufield) est un fils-à-papa. Et se trouve « emprisonné » dans une pension pour riches en Pennsylvannie dont il « fugue » vers New-York où il vit de micro-aventure.
Le jeune Holden est un anti-David Copperfield (cité dans l'incipit), cette anti-héros contrairement à le mythologie américaine à cette époque, il ne va pas vers Hollywood (l'ouest) comme son grand frère DB mais retourne à sa famille vers L'Est.
Ce n'est pas un roman d'apprentissage ni de voyage mais plus un genre : le roman de la résignation. Le héros ne parvient ni à découvrir ni à fuir le monde, il n'en tire ni sagesse ni émerveillement ; au contraire ; le personnage est réduit réduit à néant par des forces sociales qui le soumettent.
Autrement dit, malgré sa pseudo-fugue, Holden se trouve pris dans son milieu, d'ailleurs quand il décide de vouloir partir « loin » avec Sally, qui refuse, il conclu par un aveu d'échec EXISTENTIEL : « Y aura pas d'endroits merveilleux où aller quand j'aurais fini mes études » → L'enfermement.
Eneffte tout le longtemps du romand on retrouve cette enfermement physique « pensionnat », géographique « Manhattan » , social « une bourgeoise où tout se monnaie en dollars, où les relations sociales sont codées et les avenirs déterminés » donc aussi psychologique. Holden est un maniaco-dépressif interné même si personne n'évoque ce point assez subtil, qui est manifesté dans l'incipit : « Je veux juste vous raconter ce truc dingue... venir ici pour me retaper ». ICI se ne peut être qu »une maison de repos qui n'est relevé après qu'à la fin « Je pourrais … quand je sortirais d'ici. Y a un tas de gens … si je vais m'appliquer en classe … »
Holden est un malade psychiatrique interné qui raconte une fugue dans cette univers clos,