France - luxembourg
Laurent Blanc voulait un succès. Il l'a eu. Etriqué, à peine bien emballé mais réel. Le public messin souhaitait du spectacle. Il ne l'a pas eu, sauf à de trop rares moments, lorsque l'adversaire a joué à dix contre onze. Déjà qu'au complet, celui-ci ne sortait pas de son camp, on imagine ce qui s'est produit par la suite. Moralité ? Le résultat d'un match ne se décrète pas à l'avance, et sous le prétexte que le Luxembourg pèse à peine plus lourd qu'un vague pion sur l'échiquier européen, il n'y a jamais de déculottée annoncée à l'avance selon le bon principe qu'il n'y a plus de petite équipe.
Pourtant, mardi soir, en Lorraine, il y en avait deux, dont une, la France, aux idées courtes et au panache incertain. Conclusion ? Les Luxembourgeois n'ont pas touché un calot, mais les Bleus n'ont pas non plus élevé le niveau et tout juste sauvé les apparences au compteur. C'est déjà ça, doit se dire leur sélectionneur, qui s'en est contenté, donc. Maintenant, ce voyage à Saint Symphorien a rapporté trois points, pour une troisième victoire consécutive dans ce groupe D, laquelle permet à l'équipe de France de rester toute seule en tête avec neuf