France Sociale * Retraite :
En Octobre : Le projet de loi de réforme des retraites a été adopté par 177 voix contre 151 mardi 25 octobre, au Sénat. Après trois semaines de débats marqués par une rude opposition de la gauche. Ce projet de réforme a entrainé de vives perturbations dans les rues.
Notamment avec une participation massive des jeunes. Dans toute la France, ils étaient "plus de 150.000 jeunes dans la rue", selon l’UNEF, premier syndicat étudiant.
Ce n’est pas la première fois qu’une telle mobilisation des jeunes se déroule pour un projet de loi : en décembre 2008, Nicolas Sarkozy avait reculé sur un premier projet de réforme du lycée face au mouvement lycéen. De même les mouvements étudiants en 2006 ont fait abandonner le Contrat première embauche (CPE), du gouvernement de Dominique de Villepin, une loi pourtant adoptée.
Les syndicats autres que l’UNEF ont été également critiqués pour avoir incités les jeunes à manifestés dans les rues. (François Fillon ou bien Ségolène Royal).
Une incitation réprouvée par la droite.

* Une dégradation importante dans les banlieues :
Le cas des banlieues se voient s’aggraver progressivement : un chômage en hausse, une ségrégation qui est reconnus par l’état dans ces banlieues.
En étudiant la composition de certaines villes d'Ile-de-France, elle montre que dans des communes comme Clichy-sous-Bois, Villiers-le-Bel, La Courneuve, Grigny, la proportion de Français d'origine étrangère dépasse les 60% et atteint même parfois 75%.

Il a été reconnu que la majorité des casseurs qui ont été interpelé par les forces de l’ordre durant les manifestations, contre la réforme des retraites, sont des jeunes de banlieues.

Outre cette sensation de ségrégations dans les banlieues, on retrouve de même une discrimination de ses jeunes dans le domaine de l’emploi : jusqu'à 40% pour les jeunes hommes, par exemple.

En Octobre : les médias ont été critiqués à la suite de reportage sur les banlieues qui met en avant