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Le Caudillo pratique l’immobilisme politique et morale fondé sur l’arbitrage par lui-même des différents courants d’idées, concentre tous les pouvoirs jusqu’à sa mort et après avoir dirigé le pays de façon autocratique jusqu’à l’année 1967, il s’appuie de plus en plus, par la suite, sur Carrero Blanco, vice-président du gouvernement de 1967 à 1973, ce qui provoque l’ouverture du régime (passage de l’appellée dictadura à la dictablanda) en partie grâce à l’influence des États-Unis et à l’entrée à l’ONU.
Le cinéma américain est, même si censuré souvent, très populaire entre le publique espagnol. Les films favorisés par le régime sont ceux de thématique western mais tous les acteurs et actrices commencent à être de plus en plus connus par la société.
De plus, peu à peu les affiches des films et les photos des stars deviennent de moins en moins «pudiques» et la mentalité pendant la transition (où le régime est déjà démocratique et alors plus tolérant) évolue et la variété des films s’amplifie, fait qui s’étend jusqu’à nos jours.
Aujourd’hui, les films américains sont énormement nombreux et populaires en Espagne (en detriment souvent de l’industrie cinematographique espagnole, qui à chaque fois et malgré la lutte des réalisateurs et des travailleurs n’est pas si bien vue) et la liberté d’expression cinématographique est respectée par le gouvernement.