Frankenstein
Alceste et Célimène : deux discours contradictoires.
L'acte II constitue la suite de l'exposition ; on y voit, pour la première fois Célimène qui reste présente avec Alceste pendant les six scènes qui composent cet acte : On peut dire que c'est l'acte de Célimène. L'intrigue central se précise : l'amour d'Alceste, le misanthrope, pour Célimène, la femme du monde, la coquette et les obstacles qu'il rencontre. Il y a deux scènes importantes, où Célimène mène l'action : scène 1 et scène 4 : Dans la 1ère scène, il s'agit de l'histoire d'amour avec l'expression de la jalousie d'Alceste que Célimène domine aisément : Voyez comment elle répond aux reproches du jaloux, en étudiant la malice de ses répliques, et mettez en évidence l'opposition de leurs discours sur l'amour : v.496 – 500 – 461. Il est significatif qu'Alceste soit interrompu dans sa dernière réplique (par quoi ?), ce qui vient rappeler évidemment que la pièce est construite autour des contretemps qui l'empêchent d'avoir une véritable explication avec la femme aimée.
- Dans la scène 4, « scène des portraits », il s'agit de la peinture satirique des mœurs et Célimène est la reine de la conversation qu'elle mène à l'aide d'une technique parfaitement maîtrisée, dont est intéressant d'étudier les procédés et les effets succession de brèves répliques sans monotonie qui donne des renseignements sur le caractère de Célimène et la société mondaine du XVIIIe siècle.
A la fin de cet acte, un autre obstacle vient contrarier le désir d’Alceste. Lequel ? v.751
« C'est d’Oronte et de vous la ridicule affaire »
Le salon de Célimène illustre l'épanouissement de la vie mondaine au milieu du 17ème siècle, thème familier à Molière. La belle société s'y livre à un de ses passe-temps favoris le portrait, art bien précis, répondant à une certaine technique. C’est un jeu