Critique de Morse

Le film Morse est un film sorti, malheureusement, en même temps que sa « copie » commerciale, Twilight. Effectivement, il s’agit là d’un film de vampire, mais il diffère de Twilight de par sa complexité et sa maturité. On y retrouve comme thème majeur la différence, en effet, les deux enfants Oskar et Ely ont des personnalités et des apparences complètement différentes, pour ne pas dire opposées, ainsi que des trains de vie contraire : Oskar va à l’école et est maltraité, voir racketté, vie avec les autres mais pourtant est seul, et Ely ne sort pas de chez elle (ne supporte pas le soleil) et dispose d’une force immense (Scène de la piscine). La solitude est donc un de leur seul point commun. Tout est fait pour cultiver cet effet de différence, mais pourtant de proximité, en effet tout a été fait pour que ces enfants soient toujours séparé (la mère d’Oskar est contre le fait qu’il sorte le soir, Ely est barricadée chez elle) mais ils sont toujours ou presque près de l’autre, parfois même visible (par la fenêtre, ce qui donne une impression de pseudo-sécurité contre ce vampire) Les effets de flou contribue encore un peu plus à ce sentiment d’insécurité, de différence.
On pourrait donc penser que Morse est un film gore ou horrifique alors que c’est en fait tout un univers sentimental qui s’offre à nous. Pourrait-on penser aussi que ceci s’accorde avec le message que ce film veut faire passer : malgré l’attente d’une sorte de film d’horreur, on ne peut pas cacher aux autres que c’est un film qui tourne autour des relations et des sentiments entre un enfant et un vampire.