français dom juan
Le pauvre représente les croyants, il prie pour la prosperité
Dom Juan se moque des croyances du Pauvre.
Dom Juan veut montrer l’inexistence de Dieu par des paroles logiques : Pourquoi Dieu n’a t-il pas donné au pauvre des habits? “un homme qui prie le ciel tout le jour, ne peut pas manquer d’être bien dans ses affaires”
Incitation au pêché. Le pauvre se pose en infériorité afin de susciter de la pitié.
Gradation dans l’ordre de jurer : « Que tu veuilles =>jure donc => il faut jurer»
Le pauvre résiste à Dom Juan. « J’aime mieux mourir de faim »
Dom Juan donne l’écu au pauvre d’un air supérieur
Le pauvre prend la place de Dieu pour lui montrer le droit chemin.
Attitude ambiguë de Sganarelle : il condamne l’attitude impie de son maître et conseille au pauvre de jurer
Molière condamne les faux dévots
Registres
Dans l'édition de 1682, la pièce est présentée comme une comédie. Le terme de comédie est souvent au xviie siècle un terme générique pour désigner toute pièce de théâtre mais il est parfois compris en opposition à celui de tragédie. Dans cette acception, on peut remarquer que Molière s'est souvent battu pour que soit reconnue la comédie comme moyen de « corriger les hommes en les divertissant ». Cependant nombreux sont les auteurs qui voient dans cette pièce de multiples couleurs. Robert Horville parle ainsi, pour la décrire, de « convergence d'influences » mêlant tragi-comédie, farce, comédie burlesque, comédie baroque, comédie sérieuse, théâtre de machines, etc. et Jules Lemaître la qualifie de « macédoine incroyable de tous les genres ».
Elle s'apparente à la comédie baroque par son non-respect des règles du théâtre classique et son usage des machines. En effet, il n'y a ni unité de lieu (palais, forêt, appartement), ni unité de temps (l'action se déroule sur plusieurs jours), ni unité de ton, pas d'unité d'action (Elvire, le naufrage, Dom Juan et son père, la statue du commandeur),