L.A n°3 : " Dom Juan :
La scène du pauvre : III,2 "

® Pauvre = ermite (pauvreté choisie ¹ pauvreté sociale) pour se rapprocher de Dieu.

Introduction : Au début de l'acte III, Sganarelle et DJ sont toujours en fuite et déguisés? S'en suit un échange autour du thème de la médecine puis qui évolue que la religion ou DJ déclare "Je crois que deux et deux sont quatre, et quatre et quatre sont huit". Par cette phrase, DJ montre son matérialisme ( ¹ athéisme). Cette scène est très bien intégrée dans l'action car ils se sont perdu et demande leur chemin, il y a aussi un enchaînement thématique que la religion. Très vite le spectateur se rend comptes que la scène prend une valeur symbolique, une sorte d'opposition entre le bien et le mal. Le libertinage de DJ se radicalise du libertinage de moeurs (LA2, II,4) au libertinage d'idée. Dans un premier temps, nous allons voir que cette scène est blasphématoire, puis dans un second temps nous observerons la portée symbolique de l'affrontement.

Plan : I- La progression du sacrilège.

A- Évolution : les trois grandes parties de la scène

B- Enchaînement des répliques

II- Un affrontement symbolique.

A- Les "valeurs" de Don Juan

B- Le silence du pauvre

Conclusion :
Les ennemis de Molière (la cabale des dévots) qui avait l'intermédiaire de l'archevêque de Paris, ne s'y sont pas trompé lorsqu'il ont demandé que cette scène soit retirée de l'interprétation. Ils avaient immédiatement saisi sa portée submersible dans le domaine religieux. Le débat théologique symboliquement mise en scène par Molière est réel, il peut troubler les consciences au XVIIe siècle. Nous voyons ici DJ passer du libertinage de moeurs au libertinage d'idées, on le voit s'affranchir de la morale chrétienne, devenir plus insaisissable que jamais. Ça donne deux composantes essentielles apparaître : son goût de la manipulation et son goût pour le défit