Français
Introduction.
Situation du passage. Nous sommes dans l’incipit, le tout début d’un conte qui va nous montrer Micromégas, un géant, voyager dans l’espace avant d’arriver sur terre et de découvrir l’existence des hommes.
I.
L’incipit d’un conte philosophique.
a. Les marques du conte philosophique On retrouve dans cet extrait l’exotisme caractéristique des contes philosophiques de Voltaire. • lieu « dans une de ces planètes » lieu vague, fantaisiste, merveilleux, SF. • expression « il y avait un jeune homme » la formule rappelle le « il était une fois » des contes traditionnels. • présentation simplifiée, minimale (comme souvent dans les contes). • 1° et 4° § : temps du passé majoritaire : imparfait, passé simple temps de la narration. • 4° § : présence du « muphti » dépaysement supplémentaire, exotisme. • éléments invraisemblables : taille, durées évoquées… b. une volonté de réalisme. • 1ère personne du singulier « je » apparaît plusieurs fois Le narrateur intervient plusieurs fois et dit avoir connu le héros. • Recours au présent de l’indicatif : pour accentuer l’idée précédente.
II.
La présentation d’un personnage extraordinaire.
a. Par sa taille • Champ lexical de la grandeur (32 Kilomètres de haut) • Abondance de chiffres. • Opposition à la Terre présentée comme minuscule. b. Par son statut social Il est désigné par : « M. Micromégas », « Son Excellence » et « j’ai eu l’honneur de » c. Par son esprit • Agé de presque 250 ans : formé au collège de Jésuites (comme Voltaire !). • « beaucoup d’esprit », « un des plus cultivés que nous ayons », « il sait beaucoup de choses ». • Références à Euclide et à Pascal qu’il surpasse. • Son intérêt pour les sciences naturelles : il a écrit un livre qui lui vaut l’exil.
III.
La portée de l’incipit.
a. Critique des mathématiciens • Une présentation péjorative de Pascal : « un géomètre assez médiocre et un fort mauvais mathématicien ». • Une longue et ennuyeuse démonstration, avec beaucoup de