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Alcools, est un de ses recueils publié en 1913, initialement appelé Eau de vie, dont est extrait ce poème «Marie» paru pour la 1ère fois en octobre 1912 dans les Soirées de Paris qui est une revue littéraire et artistique fondée par Guillaume Apollinaire et 4 autres écrivains. Apollinaire rencontre l'artiste peintre Marie Laurencin par le biais de Pablo Picasso en 1907. Leur relation fut chaotique mais dure quand même 5 ans, elle prendra fin l'année où le poème a été écrit, La jeune femme est peut-être l'inspiratrice de ce poème c'est pourquoi on peut imaginer qu'il s'agira d'un poème d'amour perdu.
Problématique : En quoi la poésie d’Apollinaire se situe-t-elle entre tradition et modernité ?
I/L'emprise de l'amour
II/La modernité du poème
1° La "modernité" du poème (attention, il date de 1911 - 1912!)
- Pas de ponctuation
- Enjambements multiples, même d'une strophe à l'autre
- Pas de rimes régulièrement disposées (les strophes sont du reste des quintils, il y a donc un vers qui reste "orphelin"). Certaines rimes sont approximatives ou "osées" Ex : "que n'ai-je"
- Pas de fil conducteur parfois : on cite souvent le cubisme pour donner une image du style d'Apollinaire, qui juxtapose les images (défi à l'explication "linéaire"!) Il y a même rupture dans l'écriture : ainsi on passe brusquement au "récit" au début de la dernière strophe...
Remarque : attention à ne pas paraître ici n'aborder que la forme; vous pouvez toujours dire que ce plan reproduit vos impressions quand vous avez découvert le poème : un texte "difficile", qui semble résister d'abord à l'interprétation!
2° La mouvance de l'amour (et non l'image de la femme!!!)
- Y a -t-il un retour possible de Marie? Un futur de l'amour? (strophe 1)
- Tout fuit : images des brebis, des soldats, de l'eau, des symboles de l'être aimé : cheveux, mains