Introduction

Paul Verlaine, poète connu grâce à sa mélancolie et sa vie tourmenté, est définit comme l’archétype du « poète maudit ». Il pense être sous l’influence néfaste de Saturne. On dit que tous les saturniens ont « bonne part de malheur et bonne part de bile ». Verlaine publie son premier recueil Poèmes Saturniens à l’âge de 22 ans chez l’éditeur des poètes Parnassiens Alphonse Lemerre. Il y développe l’impassibilité du Parnasse, mouvement littéraire du 18ème siècle consisté de poète comme Charles Baudelaire et Stéphane Mallarmé. De plus, il confesse une certaine fatalité qui c’est abattu sur lui depuis son adolescence. Cette fatalité l’écrase et lui interdit de connaître bonheur et sérénité. Verlaine apparaît avec sa sensualité, sa tendresse et sa mélancolie. Ce recueil est constitué 4 sous parties : « Melancholia », « Eaux Fortes », « Paysages tristes » et « Caprices ». Dans le sonnet régulier en alexandrin, Mon rêve familier, 6ème poème de la partie « Melancholia » des Poèmes Saturniens, Verlaine célèbre l’amour authentique, avec la femme idéel qui devient pour lui le moyen d’échapper à son marasme personnel. Ce poème est caractéristique de la poésie lyrique et représentative du 19ème siècle.

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Commentaire composé

La question qui m’a été posé est la suivante : « Vous montrerez quelle image de la femme nous donne ici Verlaine ? ». Il s’agit pour moi de savoir comment Verlaine décrit-il la femme idéal pour lui, la femme qui lui a tant manqué dans la vie réel ? Tout d’abord, nous étudierons l’implication et les sentiments que le poète évoque dans son poème pour mieux définir la femme tant recherché, ensuite nous examinerons en détail la place et le rôle de la femme idéal imaginé par Verlaine dans son rêve.

1ère Partie
Nous allons commencer par évoquer l’implication de l’auteur dans son poème : • On retrouve à plusieurs reprises « je » (V.1,2,9,10) • Le « je » de l’auteur s’adresse à un « tu » inconnu. Verlaine reprend