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Au XIXe siècle, la misère est présente dans les villes ainsi que partout. C’est ainsi qu’Emile Zola, écrivain du XIXe siècle, dans son œuvre l’Assommoir nous décrit cette misère à travers deux personnages clés : Gervaise et le père Bru. Comment l’auteur dénonce-t-il la misère du XIXe siècle ? Nous verrons ainsi la fresque romanesque naturaliste, puis la représentation pathétique de la misère au service d’une dénonciation. Le roman nous plonge dans un cadre miséreux et descriptif d’un point de vue omniscient. Le temps employé est l’imparfait de description : « souffrait », « était », « entendait ». Le champ lexical de la misère (« misère » l.1, « souffrait » l.1 et « pouilleux » l.3) nous plonge dans le naturalisme, ainsi que la description de sens : « odeurs de cuisine » l.4-5, « silence de crevaison » l.5-6, il est à noter la précision de ces sens.
La comparaison : « les murs sonnaient creux, comme des ventres vides » l.6, montre une atmosphère d’extrême faim. Nous retrouvons deux champs lexicaux : celui de la souffrance (« larmes » l.7, « plaintes » l.7) et celui de la faim (« affamés » l.7, « ventres vides » l.6, « crampe au gosier » l.9), qui se joignent et confirment l’idée d’une faim abominable.
Cette faim les pousse au cannibalisme, élément décrit avec précision : « se mangeaient pour tromper leur estomac » l.8, on retrouve un lexique scientifique : « estomac » l.8, « gosier » l.9, « bouches » l.9, qui appuie une fois de plus la fresque naturaliste. Ces éléments naturalistes se joignent pour décrire une misère, qui est en présence d’une dénonciation.
Il y a un champ lexical animal qui apparait dans l’extrait : « moucherons » l.10, « marmotte » l.12, montrant une comparaison avec la situation présente des hommes mourant de faim, les moucherons ne veulent pas vivrai pas cette situation (l.10-11) et le père Bru est comparé à une marmotte (l.12). Cette