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ARLEQUIN : Permettez-moi, cher maître, de savoir pourquoi nous avons échangé nos habits.
IPHICRATE : Mon cher Arlequin, ce soir nous célébrons. Faire ceci est une manière de célébrer. Nous célébrons la fin de notre torture ainsi que notre retour à Athènes qui est proche. (S’adressant à Euphrosine) Quels seraient vos souhaits pour cette belle soirée ?
EUPHROSINE : Je propose que pour célébrer cela qu’Arlequin et ma chère servante redeviennent nos maîtres civilisés temporairement. Eh bien, faisons la conversation paysanne, mon cher Iphicrate. Cléanthis, Arlequin, asseyez-vous sur ces sièges tels des maîtres, je vous prie. Arlequin et Cléanthis s’assoient tandis qu’Iphicrate et Euphrosine restent debout. Eh bien, qu’attends-tu mon cher Iphicrate ? N’oublie pas nous sommes domestiques et que notre monde est assez ouvert à tous.
IPHICRATE : Cela me paraît assez rude. Si je devenais amoureux de toi, cela serait assez drôle étant à l’origine un maître.
EUPHROSINE : En prenant son souffle après chaque phrase. Eh bien vas-y ! Prends mon cœur vite ! Je brûle d’impatience ! Nous ne connaissons pas l’esthétique après tout dans notre monde. Alors dépêche toi !
IPHICRATE : Oui-da ; cela sera plus vite. Avant tout, qu’on avance les sièges ! Toutes les vaches doivent entendre ma déclaration !
CLEANTHIS : Sanglotant comme si elle se sentait blessée. Vous nous comparez à des vaches ?
EUPHROSINE : En haussant la voix. Qu’on avance ! Arlequin et Cléanthis s’avancent.
IPHICRATE : Voyons ! Les fermiers doivent venir de leur plein gré pour trouver le bon foin, les bonnes patates, les bonnes…le bon lait de la vache. Bon où en étais-je ? Ah oui ! A ma déclaration.(il balbutie et rougit). Ma chère Euphrosine, tes yeux ressemblent à la clarté du journée noire et ton visage me fait