françois dubet
François Dubet
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François Dubet est sociologue, professeur à l’université de Bordeaux II, directeur de recherches à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), et chercheur au Centre Émile Durkheim. Il est aussi membre du comité de rédaction de la revue Sociologie du travail et du comité scientifique de plusieurs autres revues, et est le fondateur du Laboratoire d'Analyse des Problèmes Sociaux et de l'Action collective (LAPSAC).
Il s’est intéressé aux mouvements sociaux, à la marginalité juvénile, à l'école, aux inégalités au travail, ou encore aux institutions.
Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur les mouvements sociaux, les problèmes urbains, la marginalité juvénile, la délinquance, l’école, la socialisation, le travail, la théorie sociologique, et a notamment publié : Le Mouvement ouvrier (sous la direction d’Alain Touraine et Michel Wieviorka, Fayard, 1984), La galère : jeunes en survie (Fayard, 1987), Les lycéens (Seuil, 1991), Sociologie de l’expérience (Seuil, 1994), Dans quelle société vivons-nous ? (avec Danilo Martuccelli, Seuil, 1998), L’Ecole des chances : Qu’est-ce qu’une école juste ? (Seuil/La République des idées, 2004), Le déclin de l’institution (Seuil, 2002), ou encore Injustices : les expériences des inégalités au travail (avec Valérie Caillet, Régis Cortéséro, David Mélo et Françoise Rault, Seuil, 2006).
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L'acteur hypo-social pourrait renvoyer au positivisme : il rejette l'intuition qui est pour lui une forme de domination de la pensé, pour privilégier la déduction des normes sociales, et va s'en servir pour exploiter ses capacités et avoir un champs d'actions plus large, plus utilitaire. Il serait alors en ce sens plus libre que l'acteur hyper-social, étant pourtant soumis aux mêmes lois.
L'acteur hyper-social renvoi quand à lui au structuralisme : il fait partie intégrante d'un tout bercé par des interactions formelles soumises à des normes intériorisées, lui donnant une impression de liberté