François Villon, très grand poète intimiste parisien du XVe siècle, a écrit, comme plusieurs, un Testament. C’est un recueil de poésie où il fait souvent référence à la pauvreté. À l’intérieur de celui-ci, il y a une ballade qu’il a nommée : «Les regrets de la belle hëaumière». C’est l’histoire d’une femme qui trouve difficile d’accepter son corps tel qu’il est devenu. Cette ballade fait aussi référence à la pauvreté, mais elle parle d’une vieille heaumière, à qui Villon cède la parole, qui trouve difficile d’accepter les outrages du temps qui passe. Cette femme est nostalgique de son apparence d’antan et est dégoûtée par ce qu’elle est devenue aujourd’hui.

Tout d’abord, la heaumière est dur à l’égard de sa vielle apparence, car elle la décrit toujours avec des aspects négatifs. Elle décrit avec sévérité son vieux visage dégoût. Elle ne l’aime vraiment pas, car elle utilise beaucoup d’adjectifs qualificatifs dénigrant. On peut alors voir facilement qu’elle n’est pas heureuse de la beauté de son visage. Villon utilise des adjectifs tel que «moussues», «pâli» et «déteins» pour décrire l’aspect de cette femme. Par le fait même, il utilise l’énumération pour pouvoir dire plusieurs détails en moins de mots. Dans la même strophe, on peut lire : « Le front ridé, les cheveux gris / Les sourcils chus, les yeux éteints». L’utilisation du mot «éteints» pour décrire ses yeux prouve à quel point elle se trouve vielle et laide. Donc, l’utilisation de l’énumération et de plusieurs adjectifs qualificatifs nous font voir facilement la laideur de son visage. D’une autre part, elle décrit, encore avec sévérité, son vieux corps. Elle utilise la figure stylistique de l’énumération tout au long de la strophe. L’utilisation appropriée de celle-ci nous fait imaginer à quel point elle n’aime pas du tout son corps : «Les bras courts et les mains contraites / Des épaules toute bossue / Mamelles, quoi? toutes retraites». L’utilisation de l’énumération est très appropriée