Freinet
Célestin Freinet est né en 1896 à Gars (Alpes Maritimes).
Il est un élève doué et mais au moment où il est inscrit à l’Ecole normale de Nice éclate la première guerre mondiale.
Il est mobilisé en 1915 et est atteint au poumon. Cet événement est déterminant pour l’orientation de sa vie.
En 1920, il est nommé instituteur adjoint à Bar-sur-Loup. Mais son problème de santé, il est incapable de parler longtemps sans être affaibli et essoufflé, l’oblige à rejeter les méthodes verbales traditionnelles.
Il refuse la défaite physique, il a un énorme soif de savoir : il étudie, se documente sur les nouvelles pédagogies. Il se rend en Allemagne, notamment à Hambourg où quelques communautés scolaires qui veulent pratiquer une pédagogie libertaire, voire anarchiste.
Il s’intéresse sur des philosophes et grands pédagogues anciens et modernes. Influencé par la philosophie de Marx, sa pédagogie sera toujours une pédagogie en mouvement. La lecture de Rousseau, marque pour lui un fossé entre la théorie idéale et la pratique réelle des enseignants.
De ces lectures et rencontres, il prend conscience que pour intéresser les enfants à l’école, il faut faire appel à ses intérêts. L’expérience de la « classe promenade » est sa première grande action pédagogique. L’originalité de cette initiative : Freinet ouvre les portes d’une école vivante qui est une continuation naturelle de la vie familiale et du quotidien de l’enfant.
L’ouvrage « L’Ecole active » de Ferrière lui ouvre des pistes à explorer. Il lit également Ferrière, Claparède, Bovet, …. Mais leurs méthodes restent très théoriques ou appliquées dans des conditions exceptionnelles. Ce constat pousse Freinet à chercher des techniques éducatives valables pour tous afin de résoudre les difficultés rencontrés par certains enfants.
En 1924, Freinet apporte un matériel d’imprimerie. Les enfants se sont sentis directement motivés et ce projet a conduit à de nombreux textes écrits spontanément par les