Front de libération du québec
Le pire événement politique que le Québec moderne ait connu, est sans aucun doute la crise d’octobre de 1970. Cette crise dramatique est tout d’abord engendrée par l’élection du jeune candidat inexpérimenté du Parti libéral soit Robert Bourassa. Suite à cette élection, le Front libéral Québécois (FLQ) ne se prive pas pour dénoncer la candidature du jeune Bourassa. Le FLQ manifeste sous plusieurs formes allant même jusqu’au actes terroristes[1]. La Crise d’octobre commence le 5 octobre 1970 lorsque l’on apprend dans les médias qu’une cellule du FLQ aurait enlevé le diplomate britannique, James Richard Cross. Enlevé lorsqu’il était à son domicile à Westmount, Cross n’est pourtant pas l’objet de demande spécifique auprès du gouvernement fédéral. Soucieux de provoquer davantage le gouvernement en place, les felquistes programment un second enlèvement le 10 octobre 1970. La cible de cet acte terroriste, provoqué par la cellule du FLQ nommée Chénier, est nul autre que le ministre du Travail et de l’Immigration du cabinet de Bourassa, Pierre Laporte[2]. Cette fois-ci, les ravisseurs ont réclamé cinq conditions pour la libération de ses deux prisonniers. La première était de diffuser massivement le manifeste du FLQ dans les journaux, à la radio et à la télévision en bref, dans toutes les sortes de médias. La seconde était de mettre un terme à toutes les opérations policières. Troisièmement, ils réclamaient la libération de 23 prisonniers politiques détenus au Québec. Par la suite, ils ont demandé une rançon d’un montant de 500 000 $ versée en lingot d’or. Finalement, la dernière demande était l’obtention d’un avion prêt à s’envoler en direction de Cuba et de l’Algérie[3].
Bourassa cherche par tous les moyens à sauver la vie de ces deux otages. Pendant ce temps, Pierre Elliot Trudeau, Premier ministre du Canada en cette période d’hostilité, décide d’instaurer