Frsfeftge
Je ne sais pas si tu liras tout ça … je ne sais pas encore à l’heure où je l’écris si même je te l’enverrais … j’ai besoin de faire le tour de notre histoire pour la finir, pour en finir … pour tourner la page … ranger le livre dans l’étagère aux souvenirs.
C’est mon histoire que j’ai envie de raconter, là maintenant … ma vision de cette histoire … A travers le prisme de mon ressenti, de mon vécu … ce que j’ai aimé, ce qui m’a fait vibré, ce que j’ai détesté … ce que je n’ai pas entendu … ce que je n’ai pas compris … en bref libérer cette charge émotionnelle qui me pourrit la vie.
On ne rentre jamais dans une histoire libre car on est souvent conditionné par ce que l’on a déjà vécu … on est jamais indemne car on arrive avec ses blessures … les cicatrisées … les toujours vives … celles dont on a conscience et les autres … Elles sont bien pires celles-ci … elles sont insidieuses, elles se glissent subrepticement dans un acte, une parole … et souvent on ne les identifie qu’à postériori …
Retour en arrière …
Quelques années en arrière … J’étais à Londres. Je venais de passer deux jours exceptionnels retrouvant Mathieu que je n’avais pas vu depuis tellement de temps, ce Mathieu qui a tellement compté pour moi … que j’ai vu quitter Passage Clouté avec beaucoup de tristesse. Nous nous retrouvions autour d’un verre de vin rouge (celui que tu lui avais apporté lors de ta récente venue) Puis ces deux jours ont aussi été de grands moments d’une liberté que j’avais perdue depuis de nombreuses années …
Enfin …
Puis me voilà rentrant sur Paris, prête à monter dans le tgv lorsque mon téléphone sonne … Toi … Bonjour … etc … etc
Puis, on a commencé à travailler ensemble … j’aimais travailler avec toi … ton regard toujours plein de bienveillance à mon égard … toujours … toujours … non pas toujours … parfois tu me bousculais avec tes propos directs … et même si quelques fois cela me heurtait … jamais je ne m’en offusquais car je devinais ta