Fruits et legumes
I Contexte (Cyril et Joël)
1- Analyse de l’environnement économique
Marché des fruits et légumes : imparfait mais optimiste
Le marché mondial des fruits et légumes équivaut à 50 milliards d’euros par an. Un marché lucratif dont la majorité des échanges internationaux reste aux mains de l’Union Européenne.
En 2004, l’Union Européenne occupait la seconde place dans le tableau d’honneur des plus importants exportateurs mondiaux derrière les Etats unis et restait le 1er importateur mondial devant le Japon.
Comme l’ALENA et l’Asie, l’Union Européenne est restée une destination importante et une riche source de réserves.
Des exportations « intra-muros »
En matière de commerce extérieur, l’Union Européenne possède son cheval de bataille : l’alliance entre la Grande Bretagne, l’Allemagne, et la France.
Cependant, le dynamisme de la France s’affaiblit par des résultats moroses.
Malgré son statut de troisième pays producteur de fruits et légumes en Europe après l’Italie et l’Espagne, la balance du commerce extérieur français fait la moue.
Déficitaires en 2007, les exportations françaises en fruits et légumes peinent à fructifier. Et ce en dépit de ses têtes d’affiche comme la pomme, produit leader de l’offre française sur les marchés extérieurs. Mise en danger par les exportations de la Chine, du Chili, et des Etats-Unis, la France doit aussi se méfier de la concurrence italienne dommageable sur les principaux marchés européens.
Mais la France compte encore sur ses « indémodables » tels la salade, le chou-fleur et la tomate qui représentent 45 % du volume des exportations françaises de légumes frais. Ainsi, les exportations françaises de légumes frais affichent en 2007 une hausse de 1,4 % en volume.
Les principaux clients de la France restent le Royaume-Uni, l’Espagne, les Pays-Bas, l’Allemagne et l’Algérie.
Une santé délicate
Les produits fétiches des européens à l’importation restent les bananes (3,3 millions de tonnes), les