Tatiana LEBEDEF, 10523126

Fuite du roi : enjeux et conséquences.

Le 14 juillet 1790, fête de la fédération, le Roi de France devient Roi des Français. Les Français affirment, avec leur unité, la souveraineté nationale. Derrière cette fête de la conciliation, il y a une France de l’opposition au compromis tentée entre la France du passé et la France nouvelle. D’une part c’est l’opposition des contre-révolutionnaires et d’autre part c’est celle des démocrates qui le poussent à rejeter la stabilisation de la Révolution voulue par les Constituants. Le pays est en crise à l’image de soldats et de sous-officiers qui se dressent contre leurs officiers, mais également et surtout à l’image du Roi qui, le 20 juin 1791, quitte Paris. Ce dernier, par son geste, renforce le camp des patriotes qui depuis longtemps soupçonnaient le Roi d’avoir rallié la contre-révolution. Donc, dans la nuit du 20 au 21 juin, la famille royale quitte les Tuileries. L’évasion est organisée par le Comte de Fersen, agent du roi de Suède et ami intime de Marie-Antoinette. Cet acte était déjà réfléchi par une partie des proches de Louis XVI qui lui demandent depuis longtemps d’aller se réfugier à l’étranger. Dans la nuit du 21 au 22, le Roi est reconnu, arrêté et ramené à Paris.
En quoi la fuite du Roi peut-être considérée comme un tournant dans l’histoire de la Révolution française ?
Nous verrons tout d’abord les raisons qui ont poussé le roi à fuir et nous verrons dans un deuxième temps les conséquences de cet acte.

En 1791, Louis XVI n’a plus la place qu’il occupait trois ans auparavant. Il habite au Palais des Tuileries depuis qu’il a été ramené à Paris suite à la marche sur Versailles des 5 et 6 octobre 1789. Cette situation n’est pas anodine puisqu’elle permet aux révolutionnaires parisiens d’exercer une pression sur la royauté.
Le Roi, à sa sortie de Paris compose une « Déclaration adressée à tous les Français » dans laquelle il estime que « le Roi, gardé ainsi, s’est