Fun shopping
Le fun shopping est un concept récent venu tout droit des Etats-Unis. Quel que soit le secteur, les commerces vont devoir séduire les consommateurs et faire évoluer leur surface de vente en offrant des espaces de convivialité et de plaisir.
Face à l’arrivée du e-commerce, les magasins ont dû passer à l’offensive en misant sur le confort et la convivialité pour retenir le consommateur plus longtemps. Car, plus un client reste longtemps dans un magasin, plus il achète. Or Le temps qu’il y passe dépend de l’agrément, du confort qu’il y trouve. Convivialité et rentabilité sont totalement et inextricablement liées. Où vont les clients, ce qu’ils voient, comment ils y réagissent, tous ces éléments déterminent la nature même de l’acte d’achat. Ils voient la marchandise et la signalétique ou ne les voient pas. Ils atteignent les objets facilement ou difficilement. Ils traversent les rayons à un rythme rapide, décontracté, ou pas du tout. Tous ces facteurs physiologiques et anatomiques entrent en jeu simultanément, formant une matrice de comportement complexe
Divertir pour vendre… Telle est la finalité du fun shopping ! Place au magasin qui, au-delà des produits, attire par son esthétique, ses services, son originalité.
En France, le fun shopping émerge tout juste, sous la pression concurrentielle de l'e-commerce. Ainsi, par exemple, Etam promet à ses clientes parisiennes un espace de 3 500 m2, "véritable temple de la féminité" ouvert sur la "beauté et le bien-être", où restaurants à thème, salon de coiffure et de massage, garderie pour les enfants, "défilés de mode" viendront compléter l'offre "traditionnelle" de vêtements et de lingerie.
Des services qui rendront la consommatrice plus captive. En effet, si elle reste vingt minutes dans une boutique "normale", elle est prête à passer une demi-journée, voire la journée entière dans une enseigne "fun".
Même démarche chez Madelios, place de la Madeleine, où l'homme ne ressort pas du