fusion acquisition
En effet, ce type d'opérations exige de tenir compte des exigences des actionnaires et des banquiers ainsi que des attentes des clients et des salariés. La concurrence extrême, les aléas politiques et économiques sont des variantes qui obligent les entreprises à avoir une très grande réactivité et rapidité d'action. Lorsque l'on croit déceler une opportunité, c'est la course contre la montre. Pourtant, des opérations aussi complexes que les fusions-acquisitions méritent une maîtrise totale de tous les facteurs de risques sous peine de réaliser des opérations très coûteuses mais non créatrices de valeur. En effet, même dans le contexte porteur de la fin des années 90, seule une fusion-acquisition sur deux créait de la valeur pour ses parties prenantes. On constate généralement que la gestion de risque dans le cadre d'un projet de fusion-acquisition se résume à une analyse financière. Il est vrai que la maîtrise des coûts et des revenus futurs estimés par le rapprochement de deux entreprises est au centre des préoccupations des actionnaires et des dirigeants. Mais il est nécessaire de rappeler que ce sont des hommes qui contribuent à la création de valeur et considérer les flux financiers indépendamment du capital humain pourrait se révéler être une erreur fatale. Suite aux nombreux échecs dus à ces erreurs, il est désormais acquis que la réussite d'une fusion-acquisition passe tout autant par la phase de préparation que par le processus d'intégration mis en place une fois l'accord signé ; et de nombreux efforts ont été réalisés sur ce point en impliquant de plus en plus les gestionnaires en ressources humaines dans le processus d'intégration. Pourtant, les échecs de fusion/acquisition sont toujours aussi nombreux et dans la majorité des cas on constate qu'ils sont dus au facteur humain.