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Dans le cadre de sa réflexion sur les émissions dites « de téléréalité », la Commission de réflexion sur l’évolution des programmes, co-présidée par Mmes Françoise Laborde et Francine Mariani-Ducray, membres du Conseil supérieur de l’audiovisuel, a réalisé un cycle de 24 auditions entre mars et juillet 2011. Ont été entendus un institut d’études, sept sociétés de production ou syndicats de producteurs, huit groupes audiovisuels, trois chercheurs et cinq associations familiales. En raison de la complexité du sujet et de la diversité de points de vue des personnes entendues, les échanges ont permis d’aborder la « téléréalité » sous des angles multiples, d’apporter un certain nombre de réponses aux questions posées et de nuancer les postulats initiaux, tout en faisant émerger de nouvelles problématiques.
1. Contours des émissions dites « de téléréalité »
1.1. Champ de la réflexion
1.1.1.
La « téléréalité » ne constitue pas un genre en soi
La question de la signification du terme « téléréalité » et du périmètre d’émissions qu’il recouvre a été discutée par tous les intervenants, signe du caractère problématique de la définition du concept et de sa validité même. Il ressort d’emblée que les émissions dites de « téléréalité » ne constituent pas un genre en soi mais qu’elles relèvent des genres de programmes existants (jeu, autres divertissements, magazine etc.). Le genre « téléréalité » n’existe pas, il existe seulement des émissions dites « de téléréalité ». Les éditeurs et les producteurs eux-mêmes n’utilisent guère le terme de « téléréalité », sauf peut-être dans son sens restreint à la « téléréalité d’enfermement », car il recouvre un ensemble divers et flou composé de nombreuses sous-catégories n’ayant en commun que le terme de « réalité » ; il ne constitue donc pas une catégorie de classification opérante. Cependant, de nombreuses émissions relevant