Fécondation des fleurs
La majorité des fleurs sont hermaphrodites, c'est-à-dire qu’elles possèdent des gamètes mâles et des gamètes femelles. Cependant malgré cet avantage, elles utilisent des moyens afin d’éviter l’autopollinisation (d’après le document 1). Ce qui entrainerait une stabilité de l’espèce mais au prix d’un appauvrissement comparable à l’endogamie chez les humains. C’est pourquoi il est nécessaire que les gamètes mâles contenus dans le pollen puissent « voyager » afin d’arriver sur le stigmate d’une autre fleur. La fleur fécondée donnera naissance à un fruit qui portera une ou plusieurs graines afin de perpétuer l’espèce.
Comment la fécondation est-elle réalisée chez les plantes à fleur et quelles en sont les conséquences ?
Tout d’abord, pour qu’une plante soit fécondée, un grain de pollen contenant un gamète mâle doit arriver sur le stigmate. Pour cela on différencie deux types de plantes ayant un « moyen de transport » du pollen différent. Il y a les plantes anémogames (le pollen de la fleur est véhiculé par le vent). Ces plantes possèdent des caractéristiques bien spécifiques. En effet les grains de pollen sont lisse très petit (10 à 25 µm), sont fabriqué en très grands nombre (jusqu’à 1 millionde grain) afin d’assurer la pollinisation, et les fleurs ont des stigmates ramifié et très plumeux permettant d’attraper le pollen (d’après le document 3).
Ensuite il existe les plantes entomogames (le pollen de la fleur est véhiculé par les insectes et autres animaux). Pour attirer les insectes les plantes disposent de plusieurs stratégies comme la couleur des pétales, la production de nectar ou l’émission d’effluve odorante. Le pollen de ces fleurs est très ornementé afin qu’ils puissent s’accrocher aux insectes pour être déposer sur une autre fleur et ensuite la polliniser (d’après le document 2). Enfin il y a également quelques plantes particulière comme le pelargonium qui a deux stades. Le premier où les anthères sont mûres, et le deuxième où