Galatasaray
En engageant Wesley Sneijder et Didier Drogba, Galatasaray a sûrement réalisé les plus belles affaires de ce mercato d’hiver. Si le peuple jaune et rouge est aux anges, nombreux sont ceux qui voient ces transferts d’un mauvais œil, sous prétexte que Galatasaray et les autres puissances d’Istanbul ne sont pas de « grands clubs ». Ah bon ? En règle générale, tout le monde s’accorde à dire qu’Istanbul est une ville magnifique, que ce mélange entre l’Europe, l’Asie et le monde méditerranéen est exceptionnel, etc. En règle générale, les fans de football s’accorderont pour dire que les ambiances à Galatasaray, Fenerbahçe et Beşiktaş font partie des plus chaudes d’Europe, chose qui peut se vérifier chaque année en Coupe d’Europe. Mais ça s’arrête là ; car dès qu’un club stambouliote signe un joueur qui jouit d’une certaine réputation dans le championnat où il évolue, c’est l’incompréhension. Dernier exemple en date : Wesley Sneijder. Quand le maître à jouer néerlandais s’est pointé à l’aéroport Atatürk, autant les fans du Galatasaray Sport Külübu étaient ravis du « lever de pouce » de leur tout-puissant président Ünay Ansal, autant le néophyte qui ne jure que par les clubs à cinq étoiles à FIFA 13 affichait sa déception sur les réseaux sociaux : « Wesley, non ! Ta carrière est foutue, c’est triste », ou, pire encore, « Pourquoi Sneijder et Drogba vont-ils s’enterrer à