Gallicanisme
« Une ville ressemble à un animal. Elle possède un système nerveux, une tête, des épaules et des pieds. Chaque ville diffère de toutes les autres : il n'y en a pas deux semblables. Et une ville a des émotions d'ensemble. » John Steinbeck
Alors que les villes ont régressé après la chute de L’Empire Romain d’Occident, au XIème siècle, on assiste à leur renaissance en raison de facteur démographique et d’un renouveau économique du à la restauration d’une certaine sécurité.
Cette renaissance sera fatale pour la féodalité car ces villes présentent un élément d’extranéité qui vont leurs permettre d’acquérir une certaine autonomie.
Au XIème siècle, un mouvement d’urbanisation s’est déclenché en réaction aux nouvelles mentalités. Désormais une conscience urbaine s’est installée et se traduit chez les habitants par un intérêt collectif.
Une certaine évolution s’est opérée, à commencer par des rassemblements de bourgeois en ghilde afin de faire face au seigneur puis, peu à peu à la formation de différentes villes comme les villes autonomes ou encore les villes franches.
Il existe deux catégories de villes autonomes : les villes de commune et les villes de consulat.
Ces villes ont connu un développement différent, en général plus violent pour les villes de commune comme à Cambrai en 1077
Les villes de commune sont les villes les plus largement émancipées, et se situent un peu partout dans le Royaume.
A la renaissance de ces villes, il existait déjà des chartes afin de définir les contours de leurs libertés.
Ces libertés vont leur permettre d’obtenir certaines compétences et certains privilèges qui leurs seront spécifiques.
Afin d’approfondir l’étude des villes de communes, il est indispensable de faire une réelle analyse de la place qu’elles occupent dans l’ère Féodale.
Après une période d’absence, les villes réapparaissent en force dans l’époque féodale.
Ces villes ont évolué de façon différente et présente des