Gauguin
6D
Paul Gauguin
Impression générale : une impression d’évasion se dégage. Beaucoup d’exotisme ressort de son œuvre. Une impression de chaleur est vraiment fort présente dans ses œuvres.
Composition : Architecture simple. Pour « arearea » les deux femmes occupent la partie inférieure droite, le chien la partie inférieure gauche, les danseuses le tiers supérieur gauche. Les lignes sont bien marquées pour « arearea » : verticale de l’arbre, découpe horizontale ou ondulée du paysage, courbe. La vision du spectateur est frontale et une ligne d’horizon est perceptible et située à la hauteur du regard de la femme en blanc
Couleurs : Les couleurs sont denses et fort saturées. La gamme est riche (mauve, bleu, vert, jaune, ocre, rouge orangé, rouge vif, marron, noir et blanc). Gauguin a obtenu ses couleurs à partir d’un petit nombre de pigments courants. Ces pigments sont mélangés à de la cire ce qui leurs donne plus de brillance. Gauguin utilise parfois des pigments pures (bleu de cobalt, terre de sienne) mais ils sont plus souvent mélangés.
Formes : D’abord dessinées à la pointe d’un pinceau chargé d’ocre ou de terre de sienne. Elles sont ensuite traitées en aplat. Au niveau du modelé, seul les corps des deux femmes ont étés traités avec de légers ombrages qui leurs donnent du relief. Les formes naissent de la couleur, il n’y a globalement pas de cerne. Gauguin transforme parfois ses décors en surfaces colorées abstraites Profondeur : La taille décroissante de ses formes impose à l’œil une perspective.
Lumière : Les fibres ressortent un peu partout et accrochent la lumière avec des points brillants.
Facture picturale : Plusieurs zones sont cernées de petites touches. La toile de Gauguin n’a pas étés apprêtée. Il a peint directement sur un gros tissage de chambre. La toile est très visible sur les bords du tableau « arearea ». Les fibres ressortent un peu partout et accrochent la lumière avec des points brillants. Le tableau fort fragile a été