GDF
Sommaire
1. La fusion s'insère dans une logique industrielle
1. Une volonté de devenir le leader en matière d'énergie
2. Attentes de synergie
3. Affronter la concurrence mondiale
2. Qui fait partie d'un mouvement global d'OPA
1. Un environnement économique favorable aux OPA
2. Redynamiser les industries européennes
3. Changement des règles du jeu : la libéralisation du marché
3. Les défis que posent ces restructurations
1. L'affrontement des patriotismes économiques européens
2. Les conséquences sociales
3. L'indépendance de nos industries
Résumé du document
Le rapprochement des deux grands groupes énergétique a pour objectif premier de créer un géant de l’énergie européenne leader sur ce marché.
Le projet avait déjà été envisagé sous le gouvernement Jospin. La menace d’une offre publique d'achat (OPA) du numéro un de l’électricité italien Enel sur Suez en février 2006 a accéléré le processus. En effet, Gaz de France cherche à diversifier ses activités au-delà du gaz, à les étendre hors de l’Hexagone et à croître en taille pour affronter ses concurrents européens, comme l’allemand E.ON ou l’italien ENI. Quant à Suez, elle est l'héritière de la Lyonnaise des eaux, acteur de premier plan au niveau mondial du traitement de l’eau et des déchets. Mais elle conçoit plutôt son avenir dans le secteur de l’énergie, marché porteur de croissance. Sa filiale Electrabel, premier fournisseur d’électricité de Belgique, se trouve à l’étroit sur le marché belge et souhaiterait étendre ses activités sur le territoire de sa maison mère, la France.
Leur fusion créerait un des leaders européens du gaz et de l’électricité, avec une capitalisation boursière dépassant les 70 milliards d’euros. La nouvelle entité pourrait proposer aux 12,5 millions de clients de GDF une offre regroupant fourniture de gaz et d’électricité et s’imposer comme un concurrent sérieux d’EDF, aujourd’hui leader du marché. Le couple GDF Suez