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La fable

Définition et origines. La fable est une forme d’ argumentation qui raconte une histoire brève illustrant le bien-fondé d’ une morale. Elle puise ses origines dans deux œuvres issues de l’ Antiquité : les Fables d’Ésope (VIe siècle av. J.-C.), dont la brièveté et la pureté stylistique serviront longtemps de modèles ; mais aussi le Pañchatãntra, un recueil de fables, composé en Inde au début de notre ère. Au Moyen Âge, les isopets voisinent avec les bestiaires, dont les plus célèbres sont composés par Marie de France. Au XVIe siècle, la fable se rapproche des genres énigmatiques ou moraux qui lui sont proches, comme l’ emblème ou le proverbe. Au XVIIe siècle, La Fontaine entreprend de versi er des fables d’ Ésope, et donne ses lettres de noblesse au genre. Les caractéristiques de la fable • La fable met en scène une fiction. Chez La Fontaine, les personnages sont souvent des animaux qui renvoient les hommes, comme en miroir, à leur comportement et à leur langage. • Elle est la revendication du pouvoir du langage contre une situation de fait. • Elle a une valeur probatoire. • Elle se termine en général par une morale qui constitue la chute de l’ histoire. Celle-ci peut être parfois remplacée par une adresse au lecteur qui implique un « Je » du fabuliste-moraliste. • Elle fait appel à l’ imagination et o re parfois une interprétation équivoque. • La fable est le plus souvent composée en vers hétérométriques.

Œuvres 1525 « Le Lion et le Rat », l’Épître à Lyon Jamet, Clément Marot. 1548 « Le bûcheron qui a perdu sa cognée », le Quart Livre, Rabelais. 1558 « La Laitière et le Pot au lait », Nouvelles récréations et joyeux devis, Bonaventure des Périers. 1668 premier recueil des Fables, La Fontaine (leur publication s’ étendra sur un quart de siècle).

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Le conte philosophique

La place du conte philosophique dans l’histoire littéraire. La forme du conte philosophique sert les ambitions