Georg cantor
Georg Ferdinand Ludwig Philip Cantor est un célèbre mathématicien qui est connu pour sa théorie des ensembles. Il est né le 3 mars à Saint-Pétersbourg d’un père danois et d’une mère autrichienne. Il poursuivit la majeure partie de ses études en Allemagne. Il étudie entre autres à l’École polytechnique fédérale de Zurich, à l’université de Berlin et à l’université de Göttingen. En 1867, Berlin lui accorde le titre de docteur en philosophie pour sa thèse sur la Théorie des nombres. Il commence sa carrière en enseignant une année dans une école de filles à Berlin, mais en 1870, il accepte un poste à l’université de Halle où il obtient l’habilitation.[1]Lors d’un voyage en Suisse 1872, il rencontre Richard Dedekind avec qui il aura une correspondance jusqu’en 1889. Celle-ci joue un rôle important dans le développement de la Théorie des ensembles. [2] Cantor s’adonne à des recherches qui, dans ce temps, lui attirait beaucoup de contestations de la part des mathématiciens constructivistes comme Poincaré et Kronecker. Ce dernier s’attaque à Cantor personnellement et tente même de bloquer sa carrière. En 1884, il a sa première crise de dépression et diminue de plus en plus le temps qu’il consacre à ses recherches. Il s’intéresse alors à l’histoire et à la littérature anglaise. En 1899, Cantor lâche l’enseignement pour un poste d’administrateur. À ce moment, ses crises se font de plus en plus fréquentes et il finit par passer la majorité de son temps à soigner sa schizophrénie. Le juin 6 1918, il décède à Halle. [3] Bien que ses œuvres les plus significatives soient la théorie des ensembles et ses travaux sur l’infini, Cantor a aussi fait des découvertes sur les séries trigonométriques, en topologie générale et sur la théorie de la mesure. Il a aussi défini les nombres cardinaux, les nombres ordinaux ainsi que leur arithmétique. [4] À travers ses travaux, Georg Cantor a bâti la fondation pour les mathématiques modernes surtout