Georges
Dans un autre de ses romans, 1984, il décrit un futur sans espoir : un monde soumis à la dictature d’un personnage puissant et omniprésent sous les traits duquel on devine sans mal Staline.
La Ferme des Animaux raconte comment les bêtes d’une exploitation agricole se soulèvent contre le propriétaire des lieux qu’elles finissent par chasser et prennent le contrôle des bâtiments. Au fil des pages, le lecteur réalise que l’œuvre est bien davantage qu’une simple fable animalière. Les nombreuses références politiques distillé à l’occasion en font une œuvre partisane et sans concession pour le régime communiste. Chapitre n°1.
Le récit s’ouvre dans la porcherie de la ferme où se sont rassemblés tous les animaux. Chacun écoute avec beaucoup de respect le discours de Sage l’Ancien, un vieux cochon proche de mourir.
Devant son auditoire silencieux, le personnage critique abondamment la domination des hommes qui, pour survivre, exploitent leurs bêtes et le labeur épuisant qu’elles fournissent. Sage l’Ancien expose à ses compagnons le rêve qu’il fait d’un monde nouveau dans lequel les animaux se seraient affranchis du pouvoir pesant de leurs maîtres et conduiraient eux même leur propre existence. La réflexion de l’ingénieux cochon va plus loin encore puisque celui-ci explique à chacun les grandes lignes d’une théorie philosophique inédite jusqu’alors, dont l’aboutissement ultime réside dans libération de l’animal : l’Animalisme.
Au-delà des paroles de Sage l’Ancien et d’une situation somme toute comique, l’auteur délivre un message politique bien réel.
Sous les traits du brillant cochon se